À Loudéac, ils tissent des liens privilégiés avec leurs élèves
Quelque 330 jeunes sont formés chaque année à la Maison familiale rurale (MFR) de Loudéac (Côtes-d’Armor). Cet accompagnement sur-mesure ne se ferait pas sans leurs formateurs.
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[Article Ouest-France]
Ils accompagnent quotidiennement ces jeunes âgés de 15 à 25 ans pour les mettre sur le chemin de la vie professionnelle. Leur cheval de bataille ? Permettre à leurs élèves, au parcours scolaire parfois chaotique, de trouver un sens à leur présence à la Maison familiale rurale (MFR) de Loudéac (Côtes-d’Armor).
Détachés des exigences de l’Éducation nationale, imposant l’exécution d’un programme dans un délai imparti, ces formateurs, eux, profitent d’une grande liberté pédagogique d’apprentissage transmis aux élèves. À la MFR, pas de déroulé magistral ou de cours formatés en salle de classe, mais des cours adaptés aux élèves et au niveau du groupe. Et préparés en fonction, par les formateurs. « Chaque année, 330 jeunes sont formés », souligne Gwenaëlle Mounier, directrice de la MFR.
Pas de pression de transmission
« En arrivant à la MFR, ils ne sont pas toujours réceptifs, explique Murielle Robin, formatrice en français de la 4e au bac. Ils cumulent pas mal de difficultés scolaires familiales, sociales. C’est un peu la tempête dans leur tête. »
À ce stade, l’objectif n’est donc pas la transmission de savoir mais plutôt la remise sur les rails. « En travaillant l’attitude, le comportement. Il s’agit de les raccrocher à l’école en les faisant se projeter dans leur vie professionnelle », poursuit-t-elle.
Et in fine, leur faire reprendre confiance en eux. Pour y parvenir, ...
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