• Devenir un pôle de référence en sciences du vivant

    Les sciences du vivant, avec au premier plan l’agriculture et l’alimentation, sont un enjeu majeur tant au niveau national que régional. 

    Dans le prolongement de la Breizh COP, l’élaboration de la S3 (Smart Spécialisation Strategy) en Bretagne a confirmé l’identification de 5 domaines d’innovation stratégique (DIS) dont « Économie alimentaire du bien manger pour tous » et « Économie de la santé et du bien-être pour une meilleure qualité de vie » qui intègre la logique « One Health ».

    La feuille de route du DIS « Économie alimentaire du bien manger pour tous » vise à répondre à 3 objectifs:

    • Développer une agriculture et une aquaculture durable, responsable et performante, via un accompagnement des transitions environnementales, énergétiques, numériques, économiques et sociales ;
    • Faire du secteur agroalimentaire breton un leader européen de la maîtrise des procédés ;
    • Répondre aux nouvelles attentes sociétales et de consommation pour conquérir de nouveaux marchés.

    Le département accueille un potentiel très significatif dans ce domaine avec une grande diversité d’acteurs de l’ESRI qui apportent leurs compétences au service de ces enjeux, tels que l’IUT de Saint-Brieuc, l’ANSES, le CEVA, le Cnam, Innozh mais également de nombreux lycées.

    Aujourd’hui les enjeux scientifiques et technologiques dans le domaine des sciences du vivant nécessitent des mutualisations en termes d’équipements, mais également des synergies en termes de compétences afin d’être en mesure d’aborder de nouveaux champs scientifiques ou d’offrir un spectre de services élargi. La structuration du potentiel de R&D costarmoricain dans le domaine des sciences du vivant est donc une dynamique que le Conseil départemental entend encourager et accompagner. Il apporte son soutien au développement des actions de ces différents acteurs et favorise leur mise en réseau, tant pour faciliter la recherche fondamentale et appliquée, que pour développer des projets pédagogiques communs.

    Conscient que les enjeux de la transition alimentaire ne relèvent pas des seules approches technologiques, même si celles-ci jouent un rôle majeur, le Conseil départemental souhaite soutenir la recherche en SHS appliquées aux sciences du vivant. En effet, les évolutions induites en termes de pratiques professionnelles mais également de consommation et d’attentes sociétales nécessitent de disposer de capacités d’analyse et d’anticipation à différentes échelles (nationale, régionale, par filière,…) mais également au sein même des territoires dans une perspective de recherche action.

    En termes de formation, le Département bénéficie de la présence de plusieurs établissements proposant des spécialités relatives aux sciences du vivant. Installé au cœur du Zoopôle de Ploufragan, technopole rassemblant entreprises et laboratoires spécialisés dans la sécurité alimentaire, la santé et la production animale, les biotechnologies, l’Institut Boussingault aura pour objectif de proposer des formations, du bac+1 au bac+8 combinant les sciences du numérique aux domaines de la microbiologie, de la zootechnie et de l'agroécologie. Sa construction est cofinancée par le Département dans le cadre
    du Contrat de Plan État-Région.

    De surcroît, plus d’une dizaine d’établissements (lycées, MFR, CFA,…) proposent sur le territoire des formations de niveau bac+2, BTS ou BTSA, dans le domaine de l’agroalimentaire et des champs connexes (ex : mécanique agricole,…). Les personnes nouvellement diplômées de ces établissements souhaitent parfois poursuivre leur parcours avec un cursus de niveau licence. Des offres de formation existent au sein de l’IUT de Saint-Brieuc (ex : licence pro Management de l'innovation de la production et de la sécurité alimentaire (MIPSA),…) néanmoins il parait pertinent de mener une réflexion approfondie et une démarche de concertation afin d’explorer des opportunités complémentaires en partenariat avec les établissements proposant des cursus de BTS ou BTSA, des formations bac+ 3 et bac+5, ainsi qu'avec les différentes tutelles. Des liens seront également à tisser avec l’Institut Boussingault.

  • Proposition d’actions

    • Action F.1 Mettre en réseau et soutenir les centres d’innovation technologique et les plateformes technologiques (CEVA, Innozh, Pôle Cristal,…)
    • Action F.2 Soutenir la structuration du potentiel de R&D
    • Action F.3 Soutenir le déploiement de l’Institut Boussingault, composante du Cnam dédiée aux sciences du vivant
    • Action F.4 Soutenir les partenariats avec les établissements proposant des BTS et BTSA
    • Action F.5 Favoriser le développement d’activités de recherche dans le domaine des SHS appliquées aux sciences du vivant par le cofinancement d’études exploratoires

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