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L’accès aux études de médecine réformé mais toujours beaucoup d’échecs et de déceptions

La réforme de la première année des études de médecine avait pour but de mettre un terme à la « boucherie » du concours d’accès à la deuxième année : plus d’un an après sa mise en œuvre, nombre d’étudiants sont « déboussolés » et les déçus toujours nombreux.

  • [Article Le Télégramme]

    Depuis septembre 2020, la première année commune des études de santé (Paces) a été remplacée par deux filières : le parcours d’accès spécifique santé (Pass, avec une discipline « santé » en majeure) et la licence accès santé (Las, où la discipline « santé » est en mineure).

    Le concours de fin d’année a été supprimé, remplacé par une sélection - toujours drastique - en contrôle continu au fil des mois. Pas de redoublement possible. Ceux qui échouent à accéder à la deuxième année en médecine, pharmacie, dentaire, maïeutique ou kiné peuvent poursuivre en licence dans la thématique de leur mineure : soit pour se réorienter, soit pour retenter le passage en parcours santé, présenté comme une deuxième chance.

    Pour les bacheliers, la fin de la Paces et du concours a été interprétée comme un accès facilité aux études de médecine, relève la sénatrice centriste Sonia de la Provôté. « En réalité, cela reste très exigeant », ajoute l’autrice d’un rapport sur cette réforme, qui appelle le gouvernement à « rectifier le tir ».

    Parmi les doléances des étudiants : la surcharge de travail due à la discipline obligatoire autre que « santé », et des moyennes d’admission en deuxième année qui changent d’une fac à l’autre et même au fil de l’année.

    L’objectif de la réforme, qui était de « limiter le gâchis humain » n’est « pas atteint », juge Rozenn Cillard, porte-parole de l’association des étudiants en médecine (Anemf).

    Selon cette organisation, plus d’un quart (28 %) des étudiants admis en deuxième année de licence (Las) mais pas en deuxième année de médecine, ont abandonné les bancs de la fac pendant l’année universitaire 2020-2021.

    La sénatrice évalue, elle, cette proportion à quelque 20 %.

    La Belgique ou l’Espagne

    Ces jeunes abandonnent leurs études, se ...

  • [SOURCE]

    [Article du Télégramme]


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