- Ça se passe dans un établissement
« On veut grandir » : une première rentrée pour le directeur de l’école d’ingénieurs de Lannion
Féminisation de la profession, offre de restauration le midi réduite pour les étudiants, augmentation des effectifs… Simon Peeters doit faire face à plusieurs enjeux pour sa première rentrée à la tête de l’École nationale supérieure des sciences appliquées (Enssat) de Lannion (Côtes-d’Armor).
Devant un amphithéâtre plein, Simon Peeters a fait sa première rentrée à l’École nationale supérieure des sciences appliquées (Enssat) de Lannion (Côtes-d’Armor). Le Néerlandais a été nommé directeur à compter du 31 mai et pour une durée de cinq ans. Un début « un peu chargé », marqué par la réception de la ministre déléguée chargée de l’IA et du Numérique, Clara Chappaz, la semaine dernière.
« C’est important d’avoir plus de femmes »
Cette année, il devra gérer 444 étudiants, soit une vingtaine de plus que lors de la rentrée précédente. « N’ayez pas peur de faire des erreurs, elles font partie du processus », leur a exprimé l’ex-directeur du département de physique et d’astronomie de l’université de Sussex (Royaume-Uni).
Face à lui, des élèves très majoritairement masculins. Seuls 21 % d’entre eux sont des femmes. « Nous avons besoin de davantage d’ingénieurs, c’est donc important d’avoir plus de femmes », maintient Simon Peeters. Comment féminiser la profession ? Parler du métier d’ingénieur « dès l’école primaire », estime-t-il...
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