Ça se passe dans un établissement

L’Inseac dévoile sa première promotion d’étudiants

Inseac promotion 2021

Une trentaine d’étudiants de Master ont fait leurs premiers pas à la prison de Guingamp (Côtes-d’Armor). Venus de Corée du Sud, d’Iran ou de Bretagne, ils se disent bluffés par Guingamp.

  • [Article Ouest-France]

    Depuis des mois, la prison de Guingamp était aux bons soins des ouvriers des nombreux chantiers qui s’y sont succédé, dans un seul but : que tout soit fin prêt pour la rentrée de l’Inseac, en ce début de semaine.

    L’Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle, entité hybride, sous l’égide du conservatoire national des arts et métiers et de trois ministères, a accueilli, lundi, comme prévu, la toute première promotion de son Master culture et communication, parcours EAC.

    Lettres, musique, cinéma

    22 étudiants en formation initiale (auxquels s’ajoutent six en formation continue) ont arpenté pour la première fois les coursives, qui, il y a un siècle, voyaient passer détenus et gardiens. Après une semaine à aller à la rencontre des acteurs culturels du territoire (théâtre du Champ au Roy, cinéma, château de la Roche-Jagu…), ils ont enfin pu exposer leurs parcours, ce vendredi.

    Ces jeunes, qui se sont pour la plupart installé en ville, viennent d’horizons très divers : l’une, Hyemi Lim, est Sud-Coréenne, diplômée dans le domaine du spectacle vivant ; Delphine, de Brest, licenciée de Lettres modernes, a suivi une formation de danseuse en Espagne ; Jean-Philippe Vauthier est musicien depuis 15 ans ; Astrid diplômée en sciences de l’éducation ; Ali Nazaré, Iranien de 39 ans, a été durant quinze ans premier assistant réalisateur dans le cinéma, dans son pays…

    « Il y a beaucoup de choses ici »

    Jeanne Dassas vient de Bordeaux, après des études à Paris, en ...

  • [SOURCE]

    [Article Ouest-France]

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