Ça se passe dans un établissement

Lannion. Après la fermeture de sa cafet’, comment le campus s’adapte-t-il ?

Lannion. Après la fermeture de sa cafet’, comment le campus s’adapte-t-il ?

Depuis la fermeture de la cafétéria de l’IUT de Lannion (Côtes-d’Armor) par le Crous Bretagne, début septembre, les étudiants se sont repliés sur le restaurant universitaire Branly pour déjeuner. Mais cette situation impose une adaptation de tous : étudiants, IUT et personnels du Crous.

  • [Article Ouest-France]

    À la rentrée, juste après la fermeture de la cafétéria des étudiants par le Crous Bretagne, l’Inter-asso de l’IUT de Lannion (Côtes-d’Armor) a mis en place une vente de viennoiseries, pendant la pause du matin, à 10 h 15. Les étudiants avaient quinze minutes pour écouler leur stock d’une centaine de pains au chocolat, acheté à prix réduit dans la boulangerie d’à côté. Pour cela, l’Inter-asso déboursait entre 60 et 70 €. « En dix minutes, tout partait ! », raconte Loïc Harrang, de l’association étudiante.

    Mais, faute de temps, cette vente n’a été renouvelée que deux fois. « Au moins, ça créait un peu de liens entre les étudiants », confie-t-il. À défaut d’avoir leur cafétéria, « Le Kawa », fermée jusqu’à nouvel ordre sur décision de la direction régionale du Crous.

    De la cafet’au restaurant universitaire

    « Le Kawa » était un lieu de rencontre, comme un foyer où se côtoyaient étudiants, personnels et professeurs. Mais surtout, avec son offre de snacks et de sandwichs, la cafet’ permettait de désengorger le restaurant universitaire (RU), tenu également par le Crous Bretagne.

    Depuis la fermeture, tous les étudiants se sont rabattus vers ce RU. Ouvert de 11 h 30 à 13 h 45, il assure un service de restauration tous les midis en semaine, avec un repas à 3,30 € (1 € pour les boursiers). Le lieu peut accueillir 360 personnes en même temps. Chaque midi, il brasse à peu près 500 étudiants sur les 870 de l’IUT.

    Seulement, certains se plaignent de files d’attente trop longues et d’une offre de restauration qu’ils jugent « réduite ». Thomas (1), étudiant en informatique, affirme : « Il faut arriver à 11 h 30, limite, si on veut avoir le choix, sauf que nos horaires de cours ne collent pas toujours. Surtout quand on finit à 13 h. Et l’après-midi, on a souvent encore faim, j’ai l’impression que les quantités sont réduites depuis l’année dernière… »

    Sur une autre table du restaurant universitaire, ...

  • [SOURCE]

    [Article Ouest-France]

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