- Ça se passe dans un établissement
Lannion. De nouveaux défis pour cette Junior entreprise

Six étudiants en ingénierie font tourner l’association Junior Enssat services, à Lannion (Côtes-d’Armor). Pour sa seconde rentrée, cette Junior entreprise a reçu une labellisation, signe de fiabilité et moteur pour l’avenir. Depuis, ils carburent.
[Article Ouest-France]
C’est un grand pas dans leur toute jeune vie professionnelle. « Une rentrée prometteuse », disent-ils sur l’un de leurs communiqués. L’association Junior Enssat services (JES) vient d’être labellisée « Junior création », un an après sa reprise par six étudiants de l’École nationale supérieure des sciences appliquées et de technologie (Enssat), de Lannion (Côtes-d’Armor). La rentrée est donc le moment pour eux de se fixer des objectifs.
Des missions d’ingénierie rémunérées
JES est ce qu’on appelle une junior-entreprise. Et, faisant partie du mouvement du même nom, elle s’est vue attribuer ce label en guise de reconnaissance. Lou Goubin, qui en est la présidente, détaille : « Ce label protège notre statut, nous fait bénéficier de formations et de conseils. On fait partie d’un réseau. » Ajoutez à cela un gage de fiabilité et de qualité de travail dans leurs prestations clients. « Notre but est de mettre en contact des étudiants de l’Enssat avec des entreprises pour réaliser des missions rémunérées en ingénierie. »
Ces dernières sont orientées vers la photonique, l’informatique, les systèmes numériques ou encore le traitement de données. Exemples : « On peut créer la première version d’un projet qu’une entreprise va présenter à des investisseurs. On peut aussi faire de la sous-traitance, créer des sites internet, réaliser des études de faisabilité… » Depuis un an, deux missions ont déjà été réalisées, en Bretagne. Mais ils souhaitent travailler plus localement, à l’avenir. « On est dans un secteur riche en entreprises dans notre domaine d’activité, alors pourquoi aller empiéter sur celui des autres ? », ironise Lou Goubin.
La rentrée et l’attribution de ce label ont encouragé les étudiants dans leurs ambitions : à la fin de l’année, ils visent 5 000 € de chiffre d’affaires et envisagent de recruter des étudiants de première année, à l’Enssat. « On se doit d’assurer la pérennité de notre association », s’accorde la bande d’amis. L’objectif ultime étant d’atteindre le second stade de labellisation : Junior-initiative.
La pédagogie d’abord
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