Ça se passe dans un établissement

Un pas de plus vers l’alternance à l’école d’ingénieurs

Un pas de plus vers l’alternance à l’école d’ingénieurs

L’Enssat, l’école d’ingénieurs, présente sa nouvelle formation en alternance.

  • [Article Ouest-France]

    L’École nationale supérieure des sciences appliquées et de technologie (Enssat), à Lannion (Côtes-d’Armor), compte aujourd’hui trois formations initiales et une en alternance. L’établissement fera en septembre 2022 un pas de plus vers l’apprentissage avec un nouveau cursus d’intégration professionnelle.

    D’une durée de trois ans, la filière « photonique et électronique » pourra être intégrée à partir du bac + 2. Nous prendrons principalement des personnes avec le niveau de technicien supérieur, mais des étudiants sortis de classe prépa ou de licence pourront également être admis, indique Hélène Dubois, enseignante en électronique.

    Seulement vingt candidats seront retenus. Le diplôme a été habilité par la commission des titres d’ingénieurs (CTI).

    Deux formations en photonique

    L’école dispose déjà d’une formation initiale en photonique, avec un tout autre objectif. Ce cursus classique offre aux étudiants un panel de débouchés. Les personnes en alternance, elles, ont une idée précise du métier qu’elles convoitent, remarque Hélène Dubois.

    Et Tristan Barthélémy, étudiant en deuxième année de photonique, d’ajouter : L’alternance ne m’aurait pas intéressé car je souhaite continuer en doctorat après l’obtention de mon diplôme d’ingénieur.

    Pour organiser la nouvelle maquette, identifier les entreprises partenaires et communiquer auprès des potentiels candidats de la future filière, deux chargés de mission ont été recrutés par l’Enssat. Ces embauches et l’installation d’un nouveau matériel ont représenté un budget d’investissement de 530 000 €.

    Des compétences très recherchées

    Si cette nouvelle offre universitaire fait la part belle à l’intégration en entreprise, c’est d’abord pour répondre à une forte demande sur le marché de l’emploi. « En France, la photonique aurait besoin d’environ 3 000 ingénieurs par an sur les cinq années à venir », précise Stéphane Trebaol, responsable du pôle photonique, qui cite une étude de la Fédération française de photonique.

    Avant même d’avoir ouvert cette nouvelle filière, l’école est déjà riche de quarante terrains d’apprentissage. Stéphane Trebaol l’assure : « Notre réseau compte des entreprises trégorroises mais pas seulement. » L’école souhaite ainsi faire rayonner sa formation à l’échelle nationale.

  • [SOURCE]

    [Article Ouest-France]


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