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À Châtelaudren, des étudiantes de l’UCO ouvrent une boutique dans l’Ehpad

À Châtelaudren, des étudiantes de l’UCO ouvrent une boutique dans l’Ehpad

Mélinda, Agnès et Amélie ont inauguré une boutique à la résidence du Leff, à Châtelaudren, dans le cadre d’un projet d’études. Les résidents peuvent y acheter des produits du quotidien. Une initiative qui permet aux personnes âgées de gagner en autonomie et de lutter contre l’isolement.

  • [Article Le Télégramme]

    Michel est ravi de l’initiative. Le pensionnaire de la résidence du Leff, à Châtelaudren, s’est investi pour le projet de boutique inaugurée mercredi 5 janvier, au sein de l’Ehpad. Comme le confie l’animatrice de la structure, Katia Besnier, le résident a participé aux courses pour alimenter la réserve en denrées, produits hygiéniques et autres biens de première nécessité (gâteaux, piles, mouchoirs, savon, produit vaisselle…) qui seront proposés à la vente aux pensionnaires. « On le voit rarement aussi alerte et enjoué », confie Philippe Botherel, directeur des Ehpad de Châtelaudren et Plouagat.

    « Rendre les pensionnaires acteurs et briser l’isolement »

    Ce projet, qui a pour but de permettre aux 59 résidents de la structure de s’acheter divers produits et denrées, a été lancé par trois étudiantes de l’Université catholique de l’Ouest (UCO), Agnès, Mélinda et Amélie, en licence professionnelle accompagnement des publics spécifiques, spécialité gérontologie. « Il y a toute une réflexion derrière ce projet », explique Mélinda. « On ne se rend pas compte comme il est difficile de perdre son pouvoir d’achat en tant que personne âgée, c’est une forme d’autonomie, ce n’est pas anodin ».

    Avec cette boutique les étudiantes souhaitent rendre les pensionnaires acteurs, « le fait qu’ils puissent choisir un produit, comparer les prix, compter, tout cela est stimulant », précise Mélinda. L’autre but est de briser l’isolement, amplifié par la crise sanitaire, qui est, selon Katia Besnier, « un risque majeur pour les pensionnaires. L’isolement peut entraîner des troubles psychologiques qui, si rien n’est fait, peuvent se transformer en troubles physiques ».

    « Pas de bénéfices sur les ventes »

    Le projet ...

  • [SOURCE]

    [Article du Télégramme]

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