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L’alternance, un vrai choix pour les jeunes

L’alternance, un vrai choix pour les jeunes

En voie professionnelle comme générale, cette option est un atout pour découvrir un métier et entrer dans la vie professionnelle. La preuve au salon de l’apprentissage et de l’alternance de Rennes.

  • [Article Ouest-France]

    « Je ne sais pas du tout ce que je veux faire. » Ce samedi matin, Léa, la vingtaine, furète dans les allées du salon de l’apprentissage et de l’alternance de Rennes, avant de s’arrêter tout sourire devant le stand de SupTerciaire, une école des métiers de l’immobilier : « Je me suis toujours dit que ça pourrait me plaire. »

    Titulaire d’un BTS en chimie, la jeune femme travaille dans un tout autre domaine, mais « j’ai l’impression de nager dans le milieu professionnel ». Si elle est prête pour une reconversion, elle n’imagine cependant pas de se retrouver « des journées entières en cours ». L’alternance est donc pour elle une évidence.

    « Tu as quatre heures de cours théoriques le matin, et de la pratique l’après-midi », détaille Coraline Mourroz, chargée de relations entreprise de l’école. Avec un atout financier indéniable pour la jeune femme : « Ton année ne te coûte rien, c’est ton entreprise qui paie. »

    Longtemps considérés en France comme des voies de garage, l’alternance et l’apprentissage sont enfin reconnus et valorisés. Depuis la réforme de 2018 et le plan « 1 jeune, 1 solution » de 2020, pour les accompagner et les aider dans la crise, l’apprentissage a connu une hausse de 40 % en un an dans le privé.

    Agathe,elle, a choisi l’alternance « par curiosité, pour découvrir un métier ». C’est d’ailleurs après une année en école hôtelière que cette bachelière en sciences et technologies de la santé a décidé de changer de braquet : « Le stage de fin d’année m’a permis de savoir que ça n’était pas pour moi. » Accompagnée de sa maman, elle cherche maintenant une formation d’« auxiliaire puéricultrice, en alternance. Je ne veux plus être qu’à l’école ; j’ai besoin de théorie et de pratique. »

    D’autres ponctuent aussi un parcours plus académique par de l’alternance : « On cherche une école d’ingénieur ou un master en alternance, dans la cybersécurité ou la cryptologie », expliquent Prince et Thierry, en dernière année de licence de mathématiques à l’université. Un domaine qui offre pourtant facilement des débouchés. Mais « je me dis que je serai plus à l’aise, ressent Thierry, que ça sera un plus d’avoir une expérience en entreprise ».