Portrait

Morgane Dahirel s’est installée comme éleveuse à Tréogan

Morgane Dahirel s’est installée comme éleveuse à Tréogan

​Formée à Pommerit-Jaudy, elle est à la tête d’un troupeau de 35 chèvres. Son but est de passer à 50. Et de développer la vente directe sur les marchés, dont celui de Tréogan (Côtes-d’Armor).

  • [Article Ouest-France]

    Morgane Dahirel, 21 ans, s’est installée au village du Buzit, à Tréogan.

    Comment vous est venue cette passion de l’élevage des chèvres ?

    Après un bac S, je me suis dirigée vers un BTS spécialisé au lycée de Pommerit-Jaudy. C’est durant un stage de huit semaines, que j’ai découvert les chèvres et la fabrication du fromage à la ferme. J’ai adoré autant l’animal par son côté affectif, mais aussi très malicieux, que le fait de pouvoir fabriquer son produit de A à Z : de l’élevage à la traite, en passant par la fabrication, jusqu’à la vente directe au consommateur.

    Comment se déroulent vos journées ?

    J’ai actuellement 35 chèvres laitières, conduites en agriculture biologique. De race alpine, saanen et poitevine. Mon objectif est d’arriver à une cinquantaine. Je suis en mono traite, ce qui veut dire que je ne trais qu’une seule fois par jour. Cela me permet d’avoir plus de temps pour les marchés et, étant seule, c’est plus facile. Cela me permet aussi d’avoir un lait plus gras et de meilleure qualité et donc un meilleur rendement fromager.

    J’effectue la traite à partir de 8 h 30 et jusqu’à 10 h. Ensuite, je me rends à la fromagerie pour fabriquer le fromage. L’après-midi, je me consacre au travail autour des pâtures et du bâtiment ou encore aux livraisons. Lorsque c’est une journée de marché, l’organisation est un peu différente. Pour un marché du matin, j’effectue ma traite avant de m’y rendre et le fromage se fait l’après-midi ; pour un marché de l’après-midi, tout le travail se fait le matin.

    Quels types de fromages fabriquez-vous et ...

  • [SOURCE]

    [Article Ouest-France]

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