Portrait

Paimpol. Lycéenne à l’internat, elle aimerait loger chez une personne âgée

Paimpol. Lycéenne à l’internat, elle aimerait loger chez une personne âgée

Alwena Martin-Rault, 17 ans, est étudiante au lycée Kerraoul de Paimpol (Côtes-d’Armor). Actuellement résidente de l’internat, elle aimerait habiter chez une personne âgée, près de l’établissement, à la rentrée prochaine. Elle s’engage à participer aux tâches ménagères et aimerait créer un lien intergénérationnel.

  • [Article Ouest-France]

    « Je n’ai pas de facilités, alors je dois travailler beaucoup et dans le calme pour réussir mes études. À l’internat, c’est compliqué car je partage ma chambre avec deux autres filles. Voilà pourquoi j’aimerais vivre avec une personne âgée », expose Alwena Martin-Rault. La jeune femme, aura 17 ans à la rentrée.

    Elle ne se sent pas prête à vivre seule

    Elle intégrera la classe de terminale sciences et technologies de la santé et du social (ST2S), du lycée de Kerraoul, à Paimpol (Côtes-d’Armor). Elle sait que pour obtenir son baccalauréat, il lui faudra travailler dur. « J’ai envisagé de prendre un appartement, mais je ne me sens pas encore prête à vivre toute seule, je n’ai encore que 16 ans. Faire les courses et les repas, gérer tout, toute seule, ça me fait un peu peur. » La lycéenne étudie le social et envisage de devenir infirmière ou policière. Elle poursuit : « Je suis très proche de mes deux grands-mères. Je pense que parler avec des gens qui ont du vécu, c’est très enrichissant. Ça apporte un autre regard sur l’école et sur la vie. » Dans l’idéal, Alwena aimerait loger chez une femme retraitée, pendant un an, qui habiterait près de son lycée, car la jeune femme n’est pas encore titulaire du permis de conduire.

    « J’aiderai à ranger et au ménage »

    « Elle pourrait m’aider à réviser, moi j’aiderais à ranger et à faire le ménage. » Porté par l’association départementale d’information jeunesse, à Saint-Brieuc, le dispositif intitulé « 1 toit 2 générations » accompagne des jeunes et des hébergeurs depuis 2014 en cofinancement avec la caisse d’allocation familiale (Caf), le conseil départemental et la mutualité sociale agricole (MSA). « En 2021, nous avons 70 demandes de jeunes, pour seulement ...

  • [SOURCE]

    [Article Ouest-France]

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