En bref dans le département

L’apprentissage assurera-t-il la relève agricole ?

L’apprentissage assurera-t-il la relève agricole ?

Face à une pénurie de main-d’œuvre, le monde agricole cherche à anticiper les départs en retraite des agriculteurs. Difficile équation dans un monde en plein bouleversement.

  • [Article Ouest-France]

    L’apprentissage est devenu un secteur d’enseignement au lycée de la Ville-Davy. 45 % des élèves apprentis sont issus du lycée, à ce jour. Installé dans les locaux des salles Bienvenu, anciennement attribués aux élèves de BTS, le centre d’apprentissage est confronté à une demande forte de salariés de la part des agriculteurs. C’est dans ce cadre qu’une table ronde a cherché à analyser au mieux les enjeux du renouvellement des générations en milieu agricole vendredi 21 janvier 2022.

    « Les métiers d’aujourd’hui existeront en mieux demain »

    En introduction Pascal Pellan, ancien responsable de la Chambre des métiers, a mis l’accent sur une certitude à ses yeux : Les métiers d’aujourd’hui existeront en mieux demain. Nous allons assister à une explosion d’innovations technologiques. La transition écologique en cours sera rendue possible grâce à la technologie. Il importe donc de se tenir en veille permanente face à ces innovations même si la décennie à venir restera compliquée. Il faudra que chacun s’habitue à gérer l’incertitude dans un monde en plein bouleversement », ​a souligné Pascal Pellan. La sérénité sera à ce prix.

    « Former des jeunes pour tenter d’assurer la relève »

    Dans le monde agricole contemporain, les bouleversements touchent au manque de candidats susceptibles de remplacer les cessations d’activité actuelles. Face à ce déficit de main-d’œuvre agricole, la table ronde qui a suivi l’introduction de Pascal Pellan a réuni des acteurs du monde agricole : SDAEC, élus de la Chambre d’agriculture, professionnels et formateurs. Notre impératif est de former des jeunes pour tenter d’assurer la relève », ont-ils tous fait remarquer.

    Chaque professionnel doit savoir qu’il faut anticiper un départ à la retraite désormais. D’autant plus que le marché du travail offre plus de postes qu’il n’y a de candidats. Les candidats ont souvent le choix entre plusieurs exploitations. Leurs exigences s’amplifient. Face à cette pénurie on va jusqu’à voir des chefs d’exploitations diminuer leur activité faute de salarié. Et pourtant, a fait remarquer Didier Yon, conseiller départemental, on trouve parfois des candidats mais des migrants sans papiers. On en a besoin. Mais leur embauche est bloquée, a-t-il regretté.

  • [SOURCE]

    [Article Ouest-France]

    Lire la suite