Portrait

À Lannion, Enora passionnée de cyberdéfense a trouvé sa voie

À Lannion, Enora passionnée de cyberdéfense a trouvé sa voie

Enora Morizur n’était pas du tout prédestinée à travailler dans la cyberdéfense. Avec un bac ES (économique et social) en poche, l’étudiante de l’Enssat s’est pourtant donné les moyens de ses envies et a opté pour l’apprentissage chez Orange Innovation à Lannion.

  • [Article Le Télégramme]

    Enora Morizur, 23 ans, s’apprête à signer son CDI en cyberdéfense chez Orange Innovation, à Rennes. Elle est actuellement à l’Enssat et en apprentissage sur le site lannionnais d’Orange innovation. Quand elle était plus jeune, celle qui était moyenne en maths et pas très bonne en physique n’aurait jamais envisagé de travailler, plus tard, dans cet univers. « Je suis un peu un OVNI. Je ne viens pas du tout d’un bac scientifique », s’amuse Enora, qui est originaire du Morbihan. Elle a passé un bac ES (économique et social), après avoir écarté la filière scientifique. « Au collège, je voulais être kiné », se rappelle la jeune femme. C’est lors d’un salon des écoles supérieures que l’étincelle se produit. « C’est dans ce salon que j’ai découvert la filière réseaux et télécommunications. Elle m’a été présentée par deux étudiants de l’IUT de Lannion qui étaient complètement passionnés ». Cette rencontre a fait bouger les lignes de son orientation en profondeur. « À la base, j’aimais bien l’informatique. J’ai eu un ordinateur mais je ne pensais vraiment pas aller vers l’informatique au lycée ».

    La traque des virus

    Avec un Bac ES en poche, elle postule à l’IUT de Lannion où elle est acceptée. « On m’avait prévenu qu’il prenait plus des bacs scientifiques. Après, au bac, j’avais géré. Je pense que c’est ça qui a permis mon entrée à l’IUT. J’avais un diplôme avec des notes assez solides », témoigne Enora, qui a décroché la mention bien. Sur les bancs de cet établissement, c’est le seul bac ES. Sur 70 étudiants, il n’y avait que trois ou quatre filles. « On était chouchoutées par les autres collègues. Ils venaient nous aider dès qu’on en avait besoin. C’était super agréable. Je n’ai jamais eu de problèmes dans un univers plutôt d’hommes ». À l’IUT, elle doit travailler beaucoup plus en maths que les autres étudiants, pour se mettre à niveau. « J’ai eu le soutien de mes camarades et de mes professeurs ». Durant cette formation, elle se découvre une passion : les mystères de la connexion entre les objets connectés. Avec tous les virus qui circulent sur Internet, elle se rend compte qu’elle aime bien comprendre l’envers du décor. Sur les ...

     

  • [SOURCE]

    [Article du Télégramme]

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